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jusqu’à une profondeur de 12 pieds (3,g m) avec une débarcadère pour les bâtiments. Une embarcadère
plus petite fut construite dans le voisinage immédiat et à l’ouest de l’ancienne voie du chemin de fer,
pour les bateaux de transport entre la rive et les piles.
On avait établi des grues, servant au chargement et au déchargement des matériaux, sur
les extrémités de ces deux ponts, qui étaient aussi munis de voies ferrées s’embranchant sur la rive
vers les différents chantiers.
Le chantier du côté de Nørre-Sundby ne fut employé que pour y déposer les matériaux
servant à la culée de ce côté.
Pour les détails de la disposition du chantier, voir planche II.
Après l’achèvement du pont, tous les édifices, etc. furent éloignés, et les terrains furent
rendus aux propriétaires respectifs.
2. Piles.
Comme nous l’avons déjà dit, les piles furent descendues au moyen de la méthode pneu- Application de la
matique usuelle. Voici en peu de mots la manière de procéder, qui fut, quant aux traits principaux, methode pneumatique
Aau fonçage des piles,
la meme pour toutes les piles.
Un caisson en tôle ouvert par le bas, nommé chambre de travail, dont la coupe transversale
a exactement la même forme que la pile, est suspendu à plomb au-dessus de l’emplacement destiné
à l’installation de la pile, en le fixant à l’aide de fortes chaînes en fer à un échafaudage solide.
Ces chaînes sont fixées par le haut à de longues vis que des écrous posés sur les poutres supérieures
de l’échafaudage font monter ou descendre suivant le sens de la rotation imprimée à cet écrou;
ainsi on est en état à l’aide de ses vérins de descendre peu à peu la chambre de travail. Aussitôt
que le caisson est descendu jusqu’à la surface de l’eau, on commence la maçonnerie de remplissage
de la pile sur le plafond de la chambre de travail, les caissons étant en même temps prolongés par
des hausses en tôle de 2 mètres de hauteur et de 4 à 5 milimètres d’épaisseur. Au fur et à mesure
que le caisson descend, de nouvelles hausses sont ajoutées par reprises de 2 mètres et de telle sorte
que leur bord supérieur se trouve toujours à une certaine distance au-dessus de l’eau; elles servent
ainsi, soit comme batardeaux autour de la pile, en permettant d’y travailler sans obstacles, soit comme
revêtement, soit enfin comme modèles pendant l’exécution de la maçonnerie.
Dès que la pile est descendue au fond et qu’elle n’y peut plus pénétrer à l’aide de son
propre poids, l’extraction des déblais doit commencer dans la chambre de travail. On y pénètre
par une ouverture de 2 mètres de diamètre pratiquée dans le plafond du caisson et à laquelle est
adapté un tube vertical en tôle, dit le tube de descente, par lequel on descend dans le caisson au
moyen d’une échelle verticale. Ce tube sert aussi à l’extraction des déblais de la chambre de travail.
Lorsque le sol à creuser pour le fonçage est perméable, il devient nécessaire d’empêcher l’eau
qu’il entraîne de pénétrer dans la chambre de travail. C’est ce qui se fait à l’aide de l’air comprimé
que l’on envoie dans la chambre de travail au moyen d’une machine à vapeur soufflante qui refoule
l’eau en dessous du caisson. A cet effet, l’extrémité supérieure du tube de descente est fermée à
l’aide d’un couvercle solide, boulonné au tube et muni d’un clapet que l’air comprimé maintient
hermétiquement fermé et qui permet, en s’ouvrant lorsque l’air est en équilibre, de pénétrer dans
l’intérieur de la pile. On établit alors au-dessus du couvercle le sas ou la chambre à air, constituée
par un tube de 2 mètres sur env. 2 m,5 de hauteur. Le plafond du sas est également muni d’un
clapet garni de caoutchouc et s’adaptant hermétiquement à la paroi attenante; ce clapet, qui s’ouvre
en dedans, permet aux ouvriers de descendre. Ce sas sert, en formant une sorte d’antichambre qui
donne accès à l’intérieur de la pile, à l’éclusage des ouvriers, c. a. d. à ménager une transition
successive entre l’air extérieur et l’air comprimé dans la pile, lorsque les ouvriers doivent y descendre
ou en sortir.