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Echafaudage. L’échafaudage devant supporter le poids de la culée pendant la première partie de la
descente et la protéger en outre contre le courant et les glaces, il était nécessaire de lui donner
une construction très solide, surtout à cause du peu de consistance du fond.
Il était constitué (voir pl. III) par 24 pieux de 15 m,5 de longueur et Om,31 d’épaisseur.
Ces pieux étaient maintenus par des moises qui portaient un plancher mobile sur lequel le caisson
fut rassemblé. A une hauteur d’env. 4m.5, ces pieux étaient reliés de nouveau entre eux à l’aide de
pièces de bois portant deux fortes poutres doubles en fer, servant à suspendre la pile.
Chambre de travail. Dès que l’échafaudage fut achevé, le rassemblage du caisson commença. Ce caisson a
(voir pl. VIII) une forme rectangulaire, terminée par des avant-becs et arrière-becs demi-circulaires,
absolument comme la culée. Il a une longueur de 10 m, sur 4m,4 de largeur et 2“,4 de hauteur.
Le plafond du caisson était établi en tôle de 11 millimètres d’épaisseur et renforcé par des
poutres en tôle, une poutre reposant sous chaque assemblage des plaques en tôle d’env. 1 mètre de
largeur; une enveloppe en tôle de 13 millimètres d’épaisseur, rivée au plafond, forme les côtés du
caisson. Cette enveloppe, qui est formée de plaques en tôle d’env. 1 mètre de largeur, est renforcée
au moyen de 5 séries de cornières horizontales, espacées de Om,5o; de plus, elle est reliée solidement
au plafond au moyen d’une série de consoles solides en fer, formées d’une plaque triangulaire avec
cornières, et établies au-dessus de tous les assemblages.
Tous les joints de la chambre de travail furent soigneusement lutés avec du ciment, afin
d’éviter que l’air comprimé ne s’en échappât.
Suspension de Dès que le caisson fut achevé, il fut suspendu sur l’échafaudage à l’aide de 4 vérins
la culée. , , ,
avec leurs chaînes.
Ces vérins (voir planche IV) avaient une épaisseur de 6 centimètres sur 2 m,5 de longueur.
Les vis des vérins traversent librement les poutres doubles en fer placées sur la partie
supérieure de l’échafaudage, et elles y sont soutenues par des écrous qui sont installés sur les poutres
citées à l’aide d’un support en fer interposé. Ces écrous ont la forme d’une roue dentée dans leur
partie supérieure et peuvent être tournés au moyen d’un collier avec encliquetage; on peut donc
descendre la pile sans difficulté.
Les vis aboutissent sur leur partie inférieure dans un oeillet où l’on suspend les chaînes qui
soutiennent la pile. Ces chaînes, qui sont à longues articulations dont les anneaux sont reliés entre
eux par des boulons, s’accrochent à l’aide de crochets sous le bord inférieur du caisson en sorte de
pouvoir facilement les débarasser.
On avait adapté sur chaque écrou un croc en fer forgé servant à y accrocher la chaîne
pendant que l’on ajoutait de nouveaux anneaux, lorsqu’on était arrivé à l’extrémité de la vis.
Descente dans l’eau. Dès que le caisson était suspendu aux chaînes, on enlevait le plancher de l’échafaudage et
l’on descendait le caisson dans l’eau; descente que l’on put effectuer avec une régularité parfaite en
tournant uniformément les 4 écrous. On appliqua en même temps le tube de descente et les hausses
en tôle de 4 millimètres d’épaisseur servant d’enveloppe à la pile, dont la maçonnerie fut commencée
le 23. septembre.
Maçonnerie. La maçonnerie de remplissage était de briques bien cuites avec mortier de ciment de
Portland, dans la proportion d’une partie de ciment sur 2 de sable. Le remplissage ne fut pas
étendu jusqu’au tube de descente, mais interrompu à une distance de ce tube d’une demi-brique
environ, afin de permettre d’enlever ce tube plus tard et de l’employer pour d’autres piles. On
entourait d’abord tout le tube de descente seulement d’un mur mince, et l’on élevait un mur semblable
le long de l’enveloppe extérieure en tôle, de sorte que l’intérieur de la pile était provisoirement
creux, voulant ainsi éviter de charger les chaînes de suspension plus qu’il n’était absolument nécessaire,