ForsideBøgerCompte-rendu De La Constr…Aalborg Et Nørre-sundby

Compte-rendu De La Construction Du Pont Du Limfjord Entre Aalborg Et Nørre-sundby

År: 1884

Forlag: Axel E. Aamodt

Sted: Copenhague

Sider: 36

UDK: st. f. 624.4 Com

Chemins de Fer de l'État Danois

Avec planches

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Side af 44 Forrige Næste
— 14 — Echafaudage. L’échafaudage devant supporter le poids de la culée pendant la première partie de la descente et la protéger en outre contre le courant et les glaces, il était nécessaire de lui donner une construction très solide, surtout à cause du peu de consistance du fond. Il était constitué (voir pl. III) par 24 pieux de 15 m,5 de longueur et Om,31 d’épaisseur. Ces pieux étaient maintenus par des moises qui portaient un plancher mobile sur lequel le caisson fut rassemblé. A une hauteur d’env. 4m.5, ces pieux étaient reliés de nouveau entre eux à l’aide de pièces de bois portant deux fortes poutres doubles en fer, servant à suspendre la pile. Chambre de travail. Dès que l’échafaudage fut achevé, le rassemblage du caisson commença. Ce caisson a (voir pl. VIII) une forme rectangulaire, terminée par des avant-becs et arrière-becs demi-circulaires, absolument comme la culée. Il a une longueur de 10 m, sur 4m,4 de largeur et 2“,4 de hauteur. Le plafond du caisson était établi en tôle de 11 millimètres d’épaisseur et renforcé par des poutres en tôle, une poutre reposant sous chaque assemblage des plaques en tôle d’env. 1 mètre de largeur; une enveloppe en tôle de 13 millimètres d’épaisseur, rivée au plafond, forme les côtés du caisson. Cette enveloppe, qui est formée de plaques en tôle d’env. 1 mètre de largeur, est renforcée au moyen de 5 séries de cornières horizontales, espacées de Om,5o; de plus, elle est reliée solidement au plafond au moyen d’une série de consoles solides en fer, formées d’une plaque triangulaire avec cornières, et établies au-dessus de tous les assemblages. Tous les joints de la chambre de travail furent soigneusement lutés avec du ciment, afin d’éviter que l’air comprimé ne s’en échappât. Suspension de Dès que le caisson fut achevé, il fut suspendu sur l’échafaudage à l’aide de 4 vérins la culée. , , , avec leurs chaînes. Ces vérins (voir planche IV) avaient une épaisseur de 6 centimètres sur 2 m,5 de longueur. Les vis des vérins traversent librement les poutres doubles en fer placées sur la partie supérieure de l’échafaudage, et elles y sont soutenues par des écrous qui sont installés sur les poutres citées à l’aide d’un support en fer interposé. Ces écrous ont la forme d’une roue dentée dans leur partie supérieure et peuvent être tournés au moyen d’un collier avec encliquetage; on peut donc descendre la pile sans difficulté. Les vis aboutissent sur leur partie inférieure dans un oeillet où l’on suspend les chaînes qui soutiennent la pile. Ces chaînes, qui sont à longues articulations dont les anneaux sont reliés entre eux par des boulons, s’accrochent à l’aide de crochets sous le bord inférieur du caisson en sorte de pouvoir facilement les débarasser. On avait adapté sur chaque écrou un croc en fer forgé servant à y accrocher la chaîne pendant que l’on ajoutait de nouveaux anneaux, lorsqu’on était arrivé à l’extrémité de la vis. Descente dans l’eau. Dès que le caisson était suspendu aux chaînes, on enlevait le plancher de l’échafaudage et l’on descendait le caisson dans l’eau; descente que l’on put effectuer avec une régularité parfaite en tournant uniformément les 4 écrous. On appliqua en même temps le tube de descente et les hausses en tôle de 4 millimètres d’épaisseur servant d’enveloppe à la pile, dont la maçonnerie fut commencée le 23. septembre. Maçonnerie. La maçonnerie de remplissage était de briques bien cuites avec mortier de ciment de Portland, dans la proportion d’une partie de ciment sur 2 de sable. Le remplissage ne fut pas étendu jusqu’au tube de descente, mais interrompu à une distance de ce tube d’une demi-brique environ, afin de permettre d’enlever ce tube plus tard et de l’employer pour d’autres piles. On entourait d’abord tout le tube de descente seulement d’un mur mince, et l’on élevait un mur semblable le long de l’enveloppe extérieure en tôle, de sorte que l’intérieur de la pile était provisoirement creux, voulant ainsi éviter de charger les chaînes de suspension plus qu’il n’était absolument nécessaire,