ForsideBøgerCompte-rendu De La Constr…Aalborg Et Nørre-sundby

Compte-rendu De La Construction Du Pont Du Limfjord Entre Aalborg Et Nørre-sundby

År: 1884

Forlag: Axel E. Aamodt

Sted: Copenhague

Sider: 36

UDK: st. f. 624.4 Com

Chemins de Fer de l'État Danois

Avec planches

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 44 Forrige Næste
— 15 — et se réserver en même temps la possibilité de mieux régler la descente de la culée en remplissant de maçonnerie une plus ou moins grande partie du creux. Dès que la pile ne pénétrait plus dans le sol par son propre poids, on commençait le déblayement à l’aide de l’air comprimé. On appliquait, à cet effet, le sas ou la chambre à air, constituée par un tube en tôle de 13 millimètres d'épaisseur ayant le même diamètre que le tube de descente; on envoyait ensuite l’air comprimé dans la chambre de travail à l’aide d’une pompe foulante à double effet mue par une machine à vapeur de IG chevaux. La machine aussi bien que la pompe étaient placées sur un bateau couvert qui se trouvait à côté de la culée (voir pl. X). Un tuyau solide en caoutchouc dirigeait l’air comprimé jusqu’ à la culée, où il fut adapté à un tuyau en fer, qui envoyait, en traversant le tube de descente, l’air comprimé dans la chambre de travail. Le tuyau en fer était muni d’un clapet s’ouvrant en dedans et empêchant ainsi l’air comprimé de s’échapper de la pile, en cas que la pompe foulante devînt incapable de fonctionner par une raison ou l’autre. Le déblayement de la chambre de travail, on essaya d’abord de l’effectuer à l’aide de la pompe dite de Friedmann (voir pl. IV). Le système de cette pompe est essentiellement le même que celui de l’injecteur Giffard, à la seule différence près que l’on presse à travers la pompe, au lieu de vapeur, un jet d’eau sous une pression de G à 7 atmosphères, provoquant ainsi une aspiration considérable dans un tuyau qui plonge dans la vase. La pompe Friedmann fut placée dans la chambre de travail et descendue avec elle. Une pompe foulante à double effet envoyait l’eau dans un régulateur à air qui la refoulait dans la pompe. Cette pompe fut cependant éloignée de nouveau, après qu’on l’eut employée pendant G semaines, parce qu’ elle s’était montrée peu avantageuse à cause de la consistance trop ferme de la vase. On se décida alors à creuser le sol à la pelle et à l’extraire dans des bennes à l’aide d’un élévateur. Le déblayement et l’extraction de la vase s’opéra dès lors de la manière suivante: 2 à 4 ouvriers descendent dans la chambre de travail, y creusent le sol à la pelle et mettent les déblais dans les bennes. Dès qu’ une benne est remplie, on la monte jusque dans la chambre à air, où le contenu est vidé dans la caisse carrée qui est appliquée sur le côté du sas (voir pl. IV). Cette caisse est divisée en deux compartiments égaux, communiquant avec le sas à l’aide de trous circulaires, et l’on peut en ouvrir les côtés extérieurs en dégageant les deux clapets qui les ferment hermétiquement. Les plafonds de ces deux compartiments sont munis de soupapes qui laissent échapper l’air comprimé. Les bennes étant vidées dans l’un de ces compartiments, on ferme, dès qu’ il est rempli, le trou communiquant avec le sas. Deux ouvriers, qui se tiennent à l’extérieur, ouvrent dabord la soupape et puis le clapet; ils sont alors en état de vider le compartiment. Pendant le vidage de l’un des compartiments, l’autre se remplit, de sorte que le travail peut continuer sans interruption. La pile fut descendue à une profondeur de 17 mètres à l’aide de cette méthode — fonçage dans 1 air comprimé et maçonnerie en plein air. Le fonçage put être continué sans employer l’air comprimé jusqu’à 19 mètres de profondeur; et puis il fallut y avoir recours de nouveau, jusqu’à 30 mètres de profondeur. Lorsqu’on fut arrivé à ce point, l’eau pénétra de nouveau avec force dans la pile. On augmenta donc la pression de l’air jusqu’à 2 atmosphères et demie; mais cette pression, on la fit cesser le 10 juin afin de pouvoir mieux exécuter quelques travaux dans la partie supérieure des tubes de descente; 4 ouvriers y étaient occupés et se servaient de bougies ordinaires pour s’éclairer. Il faut que des émanations de gaz inflammables, provenant des couches vaseuses du fond, soient montées dans la pile, n’étant plus retenues par la pression de l’air, et qu’elles y aient été enflammées par les lumières. Car il y eut une explosion très forte; le clapet supérieur de la chambre à air fut presque Déblayement dans l’air comprimé. Explosion.