ForsideBøgerCompte-rendu De La Constr…Aalborg Et Nørre-sundby

Compte-rendu De La Construction Du Pont Du Limfjord Entre Aalborg Et Nørre-sundby

År: 1884

Forlag: Axel E. Aamodt

Sted: Copenhague

Sider: 36

UDK: st. f. 624.4 Com

Chemins de Fer de l'État Danois

Avec planches

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Side af 44 Forrige Næste
17 — du couvercle intérieur afin d’introduire l’air comprimé dans la chambre de béton; le clapet intérieur s’ouvrait alors de lui-même, et le béton glissait directement dans le caisson en traversant le sas. Dès que le vidage était effectué, on fermait le clapet intérieur, faisait échapper l’air comprimé en ouvrant la soupape extérieure, et le remplissage recommençait. Aussitôt que l’on eut terminé le remplissage du caisson, on enleva le tube de descente, afin de l’employer au fonçage d’autres piles, et le puits fut rempli de béton composé dans la proportion de 1—3—6. On put maintenant achever la maçonnerie en élevant la partie supérieure de la culée, qui était parementée en pierres de taille; elle fut terminée le 17 septembre 1875, et la construction de la culée avait ainsi duré, avec quelques interruptions, environ 14 mois. Il était nécessaire maintenant de commencer aussitôt que possible le remblai de raccordement Déplacement de qui devait s’appuyer contre la culée, ce remblai devant servir comme chantier pour le montage de Ia P'lc' la superstructure. Ce travail fut exécuté avec beaucoup de précaution, parce que l’on craignait un déplacement de la culée; on tâcha donc d’abord de soutenir la culée en aval en formant, des matériaux que l’on avait extraits, un talus assez considérable devant la culée et en couvrant ce talus d’un enrochement à pierres perdues de grandes dimensions; le remblai, qui consistait en sable pur, fut ensuite régalé avec soin en couches horizontales. Malgré ces précautions, la culée commença à s’incliner dans la direction du fjord, après que le remblai l’eut atteinte. Il devint donc nécessaire de déblayer le remblai aussi vite que possible, et une partie en fut employée en aval de la culée, afin d’augmenter la résistance du talus contre la poussée des terres. On réussit de cette manière à arrêter le déplacement de la culée, qui avait atteint une déviation de la ligne de plomb d’un mètre et six centimètres, et puis, en déblayant le remblai jusqu’à une distance de 25 mètres et en creusant à l’aide de draguages un fossé derrière la culée jusqu’à 4 mètres de profondeur, on obtint de la ramener en partie à sa position primitive, le déplacement définitif n’étant maintenant que de 40 centimètres. Ce déplacement ne fut accompagné d’aucun affaissement de la culée, ce qui prouve que la résistance du sol qui soutient la culée était suffisante. Mais il est clair que la construction de la culée était trop faible et qu’elle ne possédait pas la stabilité nécessaire pour pouvoir résister à la poussée du remblai; il fut donc nécessaire de modifier le projet primitif en ne faisant plus servir la culée comme telle; on ajouta donc, comme nous l’avons déjà mentionné, une travée de rive de 35 mètres de longueur, dont l’extrémité septentrionale reposait sur l’ancienne pile-culée, et l’autre extré- mité sur un fondement construit dans le remblai et dont la fondation était établie au moyen de 84 pieux de 12 pouces (Om,32) enfoncés env. 14 mètres dans le sol et recouverts d’une couche de béton de 0 m,67. La Compagnie de Fives-Lille proposa, en même temps que cette travée fut construite, d’en établir une semblable du coté de Sundby. Cette proposition ne fut cependant pas acceptée alors, et ce n’est que plus tard, lorsque la culée de cette rive montra, après que le pont eut été ouvert au trafic, un déplacement continu dans la direction du fjord, que l’on crut qu’il serait le plus sûr de déblayer encore le remblai derrière cette culée et d’établir une travée de rive semblable aussi sur cette rive. La culée du côté de Nørre-Sundby. File No. 1. Le fonçage de cette culée fut commencé le 1er avril 1875 et fut continué, en travaillant tou- jours dans l’air comprimé, jusqu’au commencement du mois de juin de la même année, la culée étant à cette époque descendue à une profondeur de 18 mètres au-dessous du niveau ordinaire. On essaya