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alors de continuer le fonçage en plein air, mais il fallut y renoncer, la consistance sableuse du sol
empêchant de travailler à sec dans le caisson. Il résulte du profil montré sur la planche XII, indiquant
la composition du sol sur ce point, que le fond est constitué par une couche de vase jusqu’à 11
mètres; il devient ensuite de plus en plus sableux jusqu’à ne contenir que du sable fin entre la cote
18 et la cote 22; à partir de cette cote, le sol est composé d’argile pure.
Le fonçage fut donc arrêté et le remplissage en béton du caisson et du tube de descente fut
commencé à cette profondeur de 18 mètres; cette opération fut achevée le 5 juin, de sorte que
l’établissement de cette culée jusqu’au niveau du fjord put être terminé dans une période d’env. 9
semaines.
Le fonçage même fut effectué absolument de la même manière que la culée du côté d’Aal-
borg. La descente régulière de cette culée causa cependant de grandes difficultés, la culée tendant
constamment à s’incliner en aval, et ce fut en vain que l’on tâcha de la tenir dans la position verticale
à l’aide de chaînes et de puissants cabestans placés sur la rive. Les entrepreneurs ne réussirent
pas à surmonter ces difficultés, malgré toutes leurs peines, et la culée dut rester avec son déplace-
ment considérable — Om,71 dans la direction du fjord.
Cela fit cependant que la distance des autres piles n’était plus juste, et l’on se vit dans la
nécessité d’augmenter la largeur de la culée en arrière, en faisant faire saillie aux dernières assises en
pierre de taille, comme le démontre la planche IX.
Le remblai fut alors continué jusqu’à la pile, mais on ne lui donna cependant pas toute sa
hauteur, craignant des déplacements semblables à ceux de la culée méridionale; on s’attendait aussi,
comme nous l’avons déjà mentionné, à devoir établir une travée de rive derrière cette culée. Mais
la culée ayant été soigneusement observée, et n’ayant pas donné le moindre signe d’un déplacement
pendant plus d’un an, on se décida, à cause de la dépense, à achever le remblai derrière la culée en
tachant en même temps de la soutenir autant que possible en aval, par des enrochements à pierres
perdues. La culée se tint aussi parfaitement immobile jusqu’au mois de janvier 1877, lorsqu’on observa
un faible déplacement en aval, qui cessa cependant tout à fait, dès que l’on eut augmenté l’enroche-
ment jusqu’à le faire monter à la quantité considérable de 2237 mètres cubes, représentant un poids
d’env. 4 millions de kilogrammes.
On sait, d’après ce qui a été relaté déjà, que des indices de déplacement se montrèrent de
nouveau après quelque temps, et qu’il fallut se décider à déblayer le remblai et à le remplacer par
une travée de rive, plus petite cependant que celle qui fut établie vers l’extrémité méridionale du pont.
File No. 6.
Pendant que l’on était occupé au fonçage des deux culées, on fit les préparatifs nécessaires
pour l’établissement de la pile numéro 6, la plus proche du côté d’Aalborg.
Échafaudage. A cause de la plus grande profondeur d’eau, mais surtout à cause du poids plus considérable
qui devait y être suspendu, on donna à l’échafaudage de celle pile, de même qu’à celui des autres
piles, une construction essentiellement différente de celle des échafaudages des culées. Cet échafau-
dage était constitué par six gros pilots de 27 mètres de longueur et de 1 mètre de diamètre, réunis
à leur sommet par des poutres rivées en fer. Des traverses en bois, placées sur ces poutres, ser-
vaient, partie à supporter les vérins et les chaînes auxquelles était suspendue la pile pendant la
descente, partie à l’établissement des grues et des autres appareils de montage. Les pilots étaient
réunis entre eux à un mètre environ au-dessus du niveau par des poutres horizontales qui portaient
un plancher servant à l’assemblage du caisson, à peu près comme on l’avait fait avec les culées;
ils étaient en outre contreventés par des tendeurs en fer rond d’env. 4 centimètres de diamètre