ForsideBøgerCompte-rendu De La Constr…Aalborg Et Nørre-sundby

Compte-rendu De La Construction Du Pont Du Limfjord Entre Aalborg Et Nørre-sundby

År: 1884

Forlag: Axel E. Aamodt

Sted: Copenhague

Sider: 36

UDK: st. f. 624.4 Com

Chemins de Fer de l'État Danois

Avec planches

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Side af 44 Forrige Næste
— 19 — dont les extrémités inférieures étaient fixées à des colliers en fer que l’on fit glisser autour des pilots jusqu’au fond de l’eau, et dont les extrémités supérieures étaient boulonnées aux moises fixées à la partie extérieure des pilots. (Voir pl. III.) Comme nous venons de le dire, les pilots avaient une longueur de 27 mètres, de sorte qu’ils pénétrèrent jusqu’à 13 mètres dans la vase aux endroits les plus profonds. Chaque pilot était formé (voir planche III) de 8 pièces de bois assemblées avec des boulons et des tirants et constituant une masse compacte d’un mètre d’épaisseur. Afin de donner à ces pilots une rési- stance plus grande, on en revêtit la partie inférieure, sur toute la longueur de l’enfoncement dans la vase, de madriers qui en portèrent le diamètre à lm,30. Comme on le voit au dessin, les 8 pièces de bois laissaient au milieu du pilot un vide formant un carré de O™,38 et traversant le pilot dans toute sa longueur. On avait d’abord eu l’intention de tirer parti de ce canal pour l’enfoncement des pilots, voulant, en employant une méthode semblable à celle que nous avons décrite en parlant de la pile-culée numéro 7, diriger un jet d’eau à travers un tuyau placé dans le canal et forcer la vase en dessous du pilot à l’aide d’une pompe à sable. Afin de rendre la vase liquide, on avait en outre adapté à un anneau fixé au bord inférieur du pilot un appareil assez compliqué, composé de deux couteaux courbés ou racles, auxquels une roue dentée engrénée avec un pignon communi- quait un mouvement de rotation. On ne réussit cependant pas à enfoncer les pilots par cette méthode, qui s’était aussi montrée inapplicable, lorsqu’on l’essaya au fonçage de la culée numéro 7; la méthode Friedmann fut donc définitivement abandonnée, et l’on enfonça les pilots dans le fond peu consistant en les chargeant d’un poids considérable. On établit à cet effet un échafaudage de 40 pieds (12 m,6) de hauteur sur un radeau formé de deux pontons de Um de longueur, 3m,45 de largeur et lmn de hauteur, accouplés au moyen de deux poutres transversales, ac et bd (voir pl. III), qui étaient placées sur l’une des moitiés du radeau, l’autre moitié en étant laissée libre afin de permettre de placer le pilot entre les deux pontons. L’enfoncement des pilots s’effectua alors de la manière suivante: on remorquait d’abord l’écha- faudage jusqu’à l’endroit où devait être enfoncé le pilot en l’amarrant solidement; on montait alors le pilot de manière à le faire pendre d’aplomb dans l’échafaudage. Après avoir descendu le pilot à travers l’eau et la couche supérieure de la vase, on en continuait l’enfoncement en le chargeant directement. On plaçait à cet effet sur le sommet des pilots deux poutres transversales servant à l’établissement de vérins et de chaînes de la même construction que celles qui furent employées pour la suspension des piles à l’échafaudage, et l’on fixait ces chaînes aux pontons par leur extrémité inférieure. On était donc en état de soulever le radeau et l’échafaudage en faisant tourner les écrous, et d’en transporter la charge sur le pilot, qui fut ainsi enfoncé dans le fond du fjord. En chargeant le radeau d’un lest en briques, on fit monter la charge du pilot, partant sa résistance, jusqu’à 75,000 kilogrammes. Les pilots furent enfoncés de cette manière 12 ou 13 mètres dans la vase, et cette opération fut effec- tuée avec facilité et promptitude, de sorte que 6 à 8 ouvriers pouvaient enfoncer un pilot en deux jours. Dès que les 6 pilots étaient enfoncés et réunis entre eux au moyen des poutres en fer et des Fonçage de la pile, traverses en bois que nous avons mentionnées plus haut, l’assemblage du caisson, qui correspond en tous points à celui des culées, fut commencé (voir pl. VIII). Il a comme la pile une longueur de 12 m,50 sur 5%0 de largeur. La pile, qui fut commencée le 19 juin 1875, fut descendue absolument de la même manière que les culées; à une profondeur de 24 mètres et demi sous le niveau ordinaire, les chaînes de suspension furent enlevées, et le fonçage fut continué jusqu’à une profondeur de 33 '%, où le sol était composé d’argile dure et résistante. On ne réussit pas à descendre cette pile non plus absolument à plomb, et elle a gardé une inclinaison vers le midi de Om,27. Jusqu’ici, la chambre à air avait été constituée par un seul tube dont le plafond et le fond Modification de la étaient munis de clapets qui permettaient d’entrer dans la pile ou d’en sortir. chambre à air.