ForsideBøgerCompte-rendu De La Constr…Aalborg Et Nørre-sundby

Compte-rendu De La Construction Du Pont Du Limfjord Entre Aalborg Et Nørre-sundby

År: 1884

Forlag: Axel E. Aamodt

Sted: Copenhague

Sider: 36

UDK: st. f. 624.4 Com

Chemins de Fer de l'État Danois

Avec planches

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Side af 44 Forrige Næste
— 20 — Modification de l’appareil de montage. Achèvement des travaux. Cette construction avait cependant le grand inconvénient qu’il fallait interrompre le deblaye- ment dans la chambre de travail, chaque fois que quelqu’un devait entrer dans la pile ou en sortir, le clapet du fond devant être fermé chaque fois, et la communication entre le caisson et le sas étant donc interrompue. A de grandes profondeurs, cette interruption est très importante, les ouvriers employés au fonçage devant être relevés toutes les trois heures et devant séjourner dans la chambre à air à peu près une heure, jusqu’à ce que l’air y soit équilibré avec l’air extérieur. La quatrième partie du temps de travail fut donc perdue inutilement, et il était naturel que l’on cherchât les moyens de remédier à. cet inconvénient qui avait une grande importance financière. On effectua donc diverses modifications de la chambre à air, qui purent servir au fonçage des derniers 6 mètres de cette pile, et à l’aide desquelles on obtint de pouvoir éviter toute interrup- tion du travail. La planche IV contient un dessin de la nouvelle construction. Deux chambres cylindriques, les chambres d’équilibre, de 1 m,60 de diamètre et 2m,52 de hauteur furent reliées à l’ancienne chambre à air. Elles communiquaient avec l’air extérieur aussi bien qu’avec l’intérieur de la pile au moyen d’ouvertures de Om,75 de hauteur et de Om,65 de largeur que l’on pouvait fermer hermétiquement à l’aide de clapets garnis de caoutchouc et qui étaient munies des tuyaux nécessaires pour l’introduction et l’échappement de l’air comprimé. Les chambres d’équilibre étaient éclairées par des oeils-de-boeuf solides adaptés au plafond. Le clapet supérieur de l’ancienne chambre à air fut fermé, et l’une des ouvertures dans sa partie inférieure fut remplacée par deux trous, afin de faciliter le montage et la descente des bennes. En général, ces trous étaient ouverts — excepté lorsqu’on devait faire des réparations dans la chambre à air et que l’on fermait la communication avec l’intérieur de la pile afin de pouvoir travailler dans l’air libre — et l’ancien sas ne servait dorénavant que comme une continuation du tube de descente, l’éclusement nécessaire pour l’entrée dans la pile et pour la sortie s’effectuant maintenant dans les chambres d’équilibre. On gagna par ce procédé qu’un relais d’ouvriers put descendre dans la pile par l’une des chambres d’équilibre, et un autre en sortir par l’autre chambre, sans que le montage et le vidage des bennes dans les sas primitif fût interrompu, ce qui facilita considérablement le fonçage. En même temps que les nouvelles chambres d’équilibre furent établies, les appareils à l’aide desquels on élevait les bennes furent également modifiés. Comme nous l’avons déjà fait observer, on avait jusqu’ici employé à cet effet un élévateur, mis en mouvement au moyen de l’air comprimé. Cet élévateur n’étant cependant construit que pour une hauteur de 20 mètres et se dérangeant d’ail- leurs facilement, cette méthode fut abandonnée et remplacée par le treuil montré planche IV. (coupe verticale du sas et des chambres d’équilibre), composé d’une chaîne, de deux poulies avec manivelles et d’une poulie de renvoi établie dans la partie inférieure du sas. Les axes des manivelles traversaient le sas dans des boîtes à étoupes fermant hermétiquement, et les manivelles se trouvaient en dehors, où les ouvriers les manoeuvraient. L’établissement de cet appareil de montage était toujours une amélioration, mais il n’était pas satisfaisant en tous points. On se décida donc plus tard à placer une machine à vapeur de 6 che- vaux sur le sas; cette machine montait les bennes à l’aide d’un treuil d’une construction modifiée (voir l’esquise pl. IV). Deux roues coniques non-dentées, a et b, étaient fixées sur un arbre horizontal que la machine à vapeur faisait tourner à l’aide d’une poulie-volant et de roues dentées. En dépla- çant l’arbre cité au moyen des leviers V et V’, dans le sens horizontal, les roues coniques peuvent être alternativement pressées contre une troisième roue conique dont l’arbre porte la poulie K qu’en- toure la chaîne de montage. On était donc en état de tourner la poulie dans une direction ou dans l’autre, et de monter ou descendre les bennes à volonté, sans renverser le mouvement de la machine, et l’on pouvait même arrêter le méchanisme de montage sans arrêter la machine à vapeur. Après que l’on eut arrêté le fonçage de la pile à une profondeur de 33 m,g sous le niveau ordinaire, on coula le béton dans la chambre de travail et l’on diminua peu à peu la pression de