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l’air. L’eau n’ayant pas pénétré à travers le béton, on put dévisser le tube de descente et l’enlever
sans employer l’air comprimé. On acheva alors la maçonnerie en remplissant le vide intérieur de
la pile et en élevant les dernières assises en pierre de taille, qui commencent à env. 2m,2 au-dessous
du niveau; à cet effet, on continua provisoirement l’enveloppe en tôle qui entoure la maçonnerie,
jusqu’à env. lra au-dessus du niveau, la faisant ainsi servir de batardeau.
La pile était achevée le 27 juillet 1876; on y avait donc travaillé pendant 13 mois en tout,
y compris une interruption de 5 mois pendant l’hiver.
On commença l’enlèvement de l’échafaudage, avant même que la pile fut terminée et pendant Éloignement de
qu’elle était encore sous l’influence de l’air comprimé. l’échafaudage.
Les quatres pilots du milieu furent enlevés, deux pilots à la fois de la manière suivante:
deux des poutres massives en fer qui avaient servi pour l’échafaudage furent placées en travers de
la pile et réunies aux deux bouts par des traverses, sur lesquelles étaient installés quatre des vérins
employés pour la descente de la pile — deux pour chaque pilot — les écrous reposant sur les
traverses et les extrémités inférieures des vérins étant fixées aux pilots au moyen d’une chaîne. On
réussit alors, quoiqu’avec peine, à enlever les pilots en tournant les écrous.
Les deux pilots extérieurs furent, à l’aide de treuils placés sur la rive et sur la pile la plus
proche, tirés obliquement vers un côté, et arrachés ainsi en biais.
Le dessin de la planche VII donne un aperçu général des travaux pendant la descente d’une Aperçu des travaux
pile. La pile est encore suspendue à l’échafaudage, où un ouvrier est justement en train de tourner de fonsa£e-
les écrous pour descendre la pile. Quatre ouvriers se trouvent dans la chambre de travail (le caisson),
occupés à creuser le sol, tandis qu’un cinquième ouvrier, placé dans la chambre à air (le sas), est
en train de vider les bennes dans la caisse qui est appliquée sur le côté du sas. On voit au dehors,
la locomobile qui commande l’appareil de montage et le bateau couvert, avec la machine à vapeur
et les pompes foulantes servant à envoyer l’air comprimé dans la pile, amarré à côté de celle-ci.
Vers le sommet de la pile, les maçons sont occupés à élever les deux murs annulaires, autour du tube
de descente et le long de l’enveloppe extérieure en tôle de la pile, tandis que le reste de la pile est
laissé vide provisoirement, afin d’en pouvoir régler le poids pendant la descente.
Pile No. 5.
L’établissement de l’échafaudage de cette pile fut commencé à peu près en même temps
que celui de la pile précédente, de sorte que la maçonnerie put commencer le 21 septembre 1875.
Le travail même s’effectua absolument de la même manière que celui des autres piles et ne
présenta rien qui eût un intérêt spécial. Après l’achèvement du fonçage cependant et du coulage du
béton dans le caisson, il arriva un de ces malheureux accidents qui accompagnent si souvent les
grands ouvrages, et sur la cause desquels on ne saurait se former qu’ une idée plus ou moins fondée,
tandis qu’il ne sera jamais parfaitement éclairci, où et chez qui se trouve la véritable faute.
Lorsque le béton du caisson fut durci et que l’on voulut enlever le tube de descente, travail Arrachement du tube
qui n’avait pas causé la moindre difficulté pour les autres piles, on découvrit que le tube ne se de descente-
laissait pas ébranler. On crut que c’était la virole inférieure que du mortier, des débris de briques, etc.,
perdus dans l’intervalle entre le tube et le mur environnant, auraient serrée contre ce mur, et l’on se
décida donc à démonter le tube un peu plus haut et à abondonner la virole inférieure.