ForsideBøgerCompte-rendu De La Constr…Aalborg Et Nørre-sundby

Compte-rendu De La Construction Du Pont Du Limfjord Entre Aalborg Et Nørre-sundby

År: 1884

Forlag: Axel E. Aamodt

Sted: Copenhague

Sider: 36

UDK: st. f. 624.4 Com

Chemins de Fer de l'État Danois

Avec planches

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Side af 44 Forrige Næste
— 23 — Si l’on suppose maintenant que la force d’expansion de l’air cesse d’agir au moment où le bord inférieur du tube dépasse la pile, on aura: le travail consommé pour l’élévation du tube, égal à la quantité de travail développée par la dépression de l’air de Po à Ph, partant égal à ^ Ph dh dh P0 h, lognat2 74,650 X 30 X 0,693 = 1,552,098 kilogrammètres. Ce travail devant être égal au travail consommé par la charge, partant au produit du poids V du tube, qui était de 36,000 kilogrammes, par la hauteur x jusqu’à laquelle a été projeté le tube, on a Vx = 1,552,098 kilogrammètres, d’ou l’où déduit x = 43,j mètres. Le bord inférieur du tube aurait donc dû être projeté jusqu’ à une hauteur au-dessus de la pile de H = x — h! 43,i — 30 = env. 13 mètres. Ce calcul ne tenant compte, ni de la résistance de l’air extérieur, ni du frottement entre le tube et la maçonnerie, ni enfin de la perte de travail occasionnée par le jeu entre la pile et le tube de descente, on verra que ce résultat correspond assez bien avec la hauteur observée d’env. 10 mètres. Il a été question que la maçonnerie eût pu souffrir par la pression d’air; mais cette pression n’ayant pas surpassé 2,4 kilogrammes par centimètre carré, et le mortier de ciment frais supportant au moins 8 à 10 kilogrammes par centimètre carré, la maçonnerie étant d'ailleurs ultérieurement fortifiée par l’enveloppe en tôle qui l’entoure, il n’y avait rien à craindre à cet égard, ce qui fut aussi confirmé par un examen détaillé de la pile. On commença, dès que l’on eut réparé l’enveloppe provisoire en tôle autour de la pile, à Achèvement de la extraire les matériaux qui s’étaient accumulés dans le puits de descente. On fit usage pour ce Plle- travail, qui devait être fait sous l’eau, d’une »drague américaine«, dont la construction ressemble aux excavateurs généralement employés aujourd’hui, et l’on réussit de cette manière à extraire la couche supérieure, composée de laitance de béton, de sable et de vase; sous cette couche limoneuse, il y avait du sable pur qui fut également enlevé, à l’exception des deux derniers mètres près du fond qui étaient parfaitement tassés et que l’on crut pouvoir laisser, parce qu’il était impossible qu’ils pussent nuire en restant. On commença alors le coulage du béton dans le puits; les premiers 9 mètres furent coulés sous l’eau en employant du béton très gras. Dès que le béton eut fait prise, le puits fut vidé et soigneusement examiné. On ne découvrit cependant pas la moindre lésion, et l’on acheva le coulage. Cette opération étant finie le 25 février 1877, la pile fut terminée en posant les dernières assises en pierre de taille. On y avait travaillé pendant une période de 17 mois, avec plusieurs interruptions, il est vrai. Pile No. 2. Aussitôt que la pile No. 5 eut atteint une profondeur de 22 mètres, l’échafaudage de la pile la plus proche du côté de Nørre-Sundby fut construit, et le caisson fut assemblé et descendu dans l’eau de la manière décrite plus haut. On commença alors, le 10 juin 1876, la maçonnerie de cette pile qui devait obtenir une si triste célébrité dans l’histoire du pont. Le travail fut continué sans accidents sous l’air comprimé, comme d’habitude, jusqu’ à ce que la pile eut atteint une profondeur d’env. 16 mètres. A ce moment, une tempête éclata pendant laquelle le bateau qui portait la pompe foulante et la machine à vapeur fit eau et chavira. La chaudière s’enfonça dans le fjord, tandis que la pompe et la machine à vapeur restèrent suspendues