ForsideBøgerCompte-rendu De La Constr…Aalborg Et Nørre-sundby

Compte-rendu De La Construction Du Pont Du Limfjord Entre Aalborg Et Nørre-sundby

År: 1884

Forlag: Axel E. Aamodt

Sted: Copenhague

Sider: 36

UDK: st. f. 624.4 Com

Chemins de Fer de l'État Danois

Avec planches

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Side af 44 Forrige Næste
— 31 — On gagna par cette disposition, non-seulement une augmentation considérable de la force de rotation, due au double engrenage et au diamètre plus grand de la couronne, mais aussi le grand avantage de pouvoir tourner le pont dans toutes les directions, ce qui est très important; car on facilite essentiellement la rotation en tournant le pont »avec le vent«. Quand le pont est fermé, chaque extrémité du pont tournant repose sur deux cames de sup- port fixées sur un même axe et pouvant être manoeuvrées de manière à élever le tablier à la juste hauteur, au moyen d’une vis verticale qui actionne un arbre fixé à l’axe. Un verrou qui s’avance en même temps dans la travée fixe attenante, empêche le pont de se tourner de côté. Afin de pouvoir arrêter le pont provisoirement, lorsqu’on est en train de le fermer, encore un verrou qui se laisse visser à la travée fixe attenante, est placé à chaque extrémité du pont sur le dernier des montants. Le tablier des travées de rive établies sur les extrémités du pont (voir pl. XIV) est formé Travées de rive, de deux poutres prismatiques à treillis de 3“,1S de hauteur, avec diagonales croisées du système simple. La section transversale de leur construction correspond en tous points à celle des grandes travées du pont. Elles sont fixées sur les deux piles-culées à l’aide de pièces en fonte encastrées dans la maçonnerie, leur autre extrémité reposant, à cause des dilatations et des contractions occasionnés par les changements de la température, sur des rouleaux placés sur les fondements établis dans les remblais de raccordement et destinés à supporter les travées de rive. Tous les fers servant à la superstructure ont été fabriqués et ajustés dans les ateliers de la Montage et mise en Compagnie de Fives-Lille à Lille, d’où ils furent expédiés à Aalborg. Les travées fixes ont été con- place des ,ravees- struites sur les remblais de raccordement derrière les culées; le pont tournant, au contraire, a été monté sur place au moyen d’un échafaudage établi dans le fjord. Cet échafaudage était formé de longues poutres en bois de 12 pouces (0 m.32) d’équarrissage allant d’une pile à l’autre et soutenues par une poutre transversale en fer reposant sur deux des pilots qui avaient déjà servi au fonçage des piles. On se servit, pour le montage, d’une grue roulante qui se mouvait sur une voie de fer le long de tout le pont tournant (voir pl. X). Les travées fixes ont été montées et rivées, nous venons de le dire, sur les remblais; c’est qu’on voulait les mettre en place en les roulant sur les piles. La manière d’effectuer cette opération est montrée sur la planche XIII, qui représente aussi l’outillage et les appareils employés pour la mise en place. On cala sous les travées, des pièces de bois placées sur les piles et sur les remblais, sur lesquelles étaient fixés des rouleaux en fonte de la forme représentée sur le plan. Afin de pré- venir une rupture des axes des rouleaux, occasionnée par des chocs provenant de la travée, ces axes reposaient sur une cale élastique constituée de disques concaves en acier superposés, enfermés dans une boîte en fer et recouverts d’une plaque en tôle. Après avoir mis en place les rouleaux, il a fallu renforcer provisoirement les montants du milieu de la travée à l’aide de 10 pièces de 8 pouces (21 cm.) d’équarrissage, fixées par des boulons, afin de pouvoir résister aux efforts de flexion transversale qui se produisent, dès que la travée a dépassé la première pile et qu’elle n’est pas encore soutenue par la pile suivante. Enfin, l’extrémité de derrière de la travée fut chargée de rails, afin d’empêcher qu’elle ne basculât. La mise en place fut effectuée à l’aide de deux treuils solides avec poulies. Les treuils étaient placés sur le tablier (voir le plan), tandis que les poulies étaient fixées soit à la partie inférieure des tra- vées, soit à des pièces de bois mises en travers des piles et s’appuyant sur les cales qui s’y trouvaient, faisant cesser ainsi la charge de la travée lorsqu’elle s’avançait sur la pile. La mise en place fut effectuée par 8 manoeuvres pour chaque treuil. La travée, qui pesait 385,000 kilogrammes, avançait régulièrement sur les rouleaux avec une vitesse moyenne de 6 mètres par heure. Dès qu’une travée avait atteint une pile, on en soulevait l’extrémité à l’aide de crics