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On gagna par cette disposition, non-seulement une augmentation considérable de la force de
rotation, due au double engrenage et au diamètre plus grand de la couronne, mais aussi le grand
avantage de pouvoir tourner le pont dans toutes les directions, ce qui est très important; car on
facilite essentiellement la rotation en tournant le pont »avec le vent«.
Quand le pont est fermé, chaque extrémité du pont tournant repose sur deux cames de sup-
port fixées sur un même axe et pouvant être manoeuvrées de manière à élever le tablier à la juste
hauteur, au moyen d’une vis verticale qui actionne un arbre fixé à l’axe. Un verrou qui s’avance en
même temps dans la travée fixe attenante, empêche le pont de se tourner de côté.
Afin de pouvoir arrêter le pont provisoirement, lorsqu’on est en train de le fermer, encore
un verrou qui se laisse visser à la travée fixe attenante, est placé à chaque extrémité du pont sur
le dernier des montants.
Le tablier des travées de rive établies sur les extrémités du pont (voir pl. XIV) est formé Travées de rive,
de deux poutres prismatiques à treillis de 3“,1S de hauteur, avec diagonales croisées du système
simple. La section transversale de leur construction correspond en tous points à celle des grandes
travées du pont. Elles sont fixées sur les deux piles-culées à l’aide de pièces en fonte encastrées
dans la maçonnerie, leur autre extrémité reposant, à cause des dilatations et des contractions
occasionnés par les changements de la température, sur des rouleaux placés sur les fondements établis
dans les remblais de raccordement et destinés à supporter les travées de rive.
Tous les fers servant à la superstructure ont été fabriqués et ajustés dans les ateliers de la Montage et mise en
Compagnie de Fives-Lille à Lille, d’où ils furent expédiés à Aalborg. Les travées fixes ont été con- place des ,ravees-
struites sur les remblais de raccordement derrière les culées; le pont tournant, au contraire, a été
monté sur place au moyen d’un échafaudage établi dans le fjord. Cet échafaudage était formé de longues
poutres en bois de 12 pouces (0 m.32) d’équarrissage allant d’une pile à l’autre et soutenues par une
poutre transversale en fer reposant sur deux des pilots qui avaient déjà servi au fonçage des piles.
On se servit, pour le montage, d’une grue roulante qui se mouvait sur une voie de fer le long de
tout le pont tournant (voir pl. X).
Les travées fixes ont été montées et rivées, nous venons de le dire, sur les remblais; c’est
qu’on voulait les mettre en place en les roulant sur les piles.
La manière d’effectuer cette opération est montrée sur la planche XIII, qui représente aussi
l’outillage et les appareils employés pour la mise en place.
On cala sous les travées, des pièces de bois placées sur les piles et sur les remblais,
sur lesquelles étaient fixés des rouleaux en fonte de la forme représentée sur le plan. Afin de pré-
venir une rupture des axes des rouleaux, occasionnée par des chocs provenant de la travée, ces axes
reposaient sur une cale élastique constituée de disques concaves en acier superposés, enfermés dans
une boîte en fer et recouverts d’une plaque en tôle.
Après avoir mis en place les rouleaux, il a fallu renforcer provisoirement les montants du
milieu de la travée à l’aide de 10 pièces de 8 pouces (21 cm.) d’équarrissage, fixées par des boulons,
afin de pouvoir résister aux efforts de flexion transversale qui se produisent, dès que la travée a
dépassé la première pile et qu’elle n’est pas encore soutenue par la pile suivante. Enfin, l’extrémité
de derrière de la travée fut chargée de rails, afin d’empêcher qu’elle ne basculât.
La mise en place fut effectuée à l’aide de deux treuils solides avec poulies. Les treuils étaient
placés sur le tablier (voir le plan), tandis que les poulies étaient fixées soit à la partie inférieure des tra-
vées, soit à des pièces de bois mises en travers des piles et s’appuyant sur les cales qui s’y trouvaient,
faisant cesser ainsi la charge de la travée lorsqu’elle s’avançait sur la pile.
La mise en place fut effectuée par 8 manoeuvres pour chaque treuil. La travée, qui pesait
385,000 kilogrammes, avançait régulièrement sur les rouleaux avec une vitesse moyenne de 6 mètres
par heure. Dès qu’une travée avait atteint une pile, on en soulevait l’extrémité à l’aide de crics